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Solution du problème social: Littérature française politique et sociale

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Titre original:Solution du problème social: Littérature française politique et sociale
Taille:6922KB
Évaluation:
Type:PDF, ePub, Kindle
Catégorie:Livre
Téléchargé:2020 Jul 9

Pierre-Joseph Proudhon, né le 15 janvier 1809 à Besançon dans le Doubs et mort le 19 janvier 1865 à Paris, est un polémiste, journaliste, économiste, philosophe et sociologue français. Précurseur de l'anarchisme, il est le seul théoricien révolutionnaire du XIXe siècle à être issu du milieu ouvrier.Autodidacte, penseur du socialisme libertaire non étatique, partisan du mutuellisme et du fédéralisme, il est le premier à se réclamer anarchiste, en 1840, partisan de l’anarchie, entendu en son sens positif : « La liberté est anarchie, parce qu'elle n'admet pas le gouvernement de la volonté, mais seulement l'autorité de la loi, c'est-à-dire de la nécessité ».Il est l'auteur de plus de soixante livres.Extrait :Un grand acte vient de s’accomplir, irrésistible, irrévocable. Que chacun, suivant son inclination, en fasse son deuil ou s’en félicite ; mais que tous se préparent à l’imprévu : car, je vous le jure, la face du monde vient d’être changée. Royauté, monarchie constitutionnelle, système représentatif, classe travailleuse et classe bourgeoise, et bien d’autres choses que je ne suis nullement pressé de dire, tout cela est désormais aussi loin de nous que la loi Gombette et les Capitulaires de Charlemagne. L’assemblée nationale qui va se réunir, si révolutionnaire qu’elle nous vienne, ne sera, aussi bien que la constitution qu’elle doit donner, que du provisoire. Ce n’est point avec des lambeaux de la constitution de l’an VIII, de celle de l’an III ou de l’an II, flanquées du Contrat social et de toutes les déclarations de Droits de Lafayette, de Condorcet et de Robespierre, que l’on traduira la pensée du Peuple. Notre illusion en ce moment est de croire à la possibilité d’une république dans le sens vulgaire du mot ; et c’est chose risible que de voir nos tribuns arranger leurs fauteuils pour l’éternité. La dernière révolution contient autre chose : sans cela il faudrait dire qu’elle s’est accomplie par hasard, qu’elle est un accident sans cause et sans racines, en un mot, qu’elle est absurde.